Pays Basque 1900

L'activité minière et métallurgique a joué un rôle fondamental dans l'histoire du village bas-navarrais de Banca, connu en basque sous le nom de Banka. Ces activités ont marqué le développement économique et social de la région, façonnant son identité et son patrimoine. Le village de Banca - Banka En 1756, près de 400 personnes y travaillaient principalement à l'extraction de minerai de cuivre, abondant dans le sous-sol, ainsi qu'à la fonte de minerai de fer acheminé des villages voisins vers le haut fourneau construit en 1823. Autrefois appelé "La Fonderie", ce simple hameau dépendait de la paroisse de Saint-Étienne-de-Baigorry avant de devenir une commune en 1793 sous le même nom. Ce n'est qu'en 1874 que "La Fonderie" prend officiellement le nom de "Banca". Selon Jean-Baptiste Orpustan, le toponyme "Banka" ou "Banca" peut avoir deux interprétations : soit il provient de l'espagnol "banco", désigna

La place du marché de Saint-Jean-Pied-de-Port

La construction de maisons contre les remparts de Saint-Jean-Pied-de-Port (Donibane Garazi) au début du XIXe siècle témoigne du sentiment de sécurité qui régnait à cette époque. Historiquement, les remparts étaient érigés pour protéger la ville contre les invasions ou les attaques, surtout pendant les périodes de conflit. Cependant, au début du XIXe siècle, les conflits avaient diminué et le besoin de fortifications strictes était moins pressant. Saint-Jean-Pied-de-Port en 1910 Le fait que des maisons aient été construites contre les remparts montre que les habitants avaient confiance dans la stabilité de la région et ne ressentaient plus la nécessité de maintenir une distance de sécurité avec ces murs de défense. Cela indique une période de paix relative, où les remparts n'étaient plus considérés comme essentiels pour la défense militaire, mais plutôt comme un élément du paysage urbain autour duquel la vie quotidienne pouvait se développer. Le fait que certaines des maisons constr

L'ermitage de la Vierge de Guadalupe à Hondarribia

L'ermitage de la Vierge de Guadalupe, situé sur les hauteurs de Hondarribia (Fontarrabie en espagnol), est un lieu emblématique chargé d'histoire. Construit au XVIe siècle, cet édifice religieux se trouve au pied du mont Jaizkibel, qui domine la ville et offre des vues magnifiques sur l'océan Atlantique et la côte basque. La première mention écrite de cet ermitage apparaît dans un document de 1526, le testament de Juan Sebastián Elcano, l'un des navigateurs les plus célèbres de l'époque, notamment pour avoir achevé la première circumnavigation de la Terre après la mort de Magellan. Dans ce testament, Elcano montre son attachement à la région et à sa foi en léguant six ducats d'or au sanctuaire de la Vierge de Guadalupe. Depuis sa construction, cet ermitage est devenu un lieu de pèlerinage et de dévotion pour les habitants de Hondarribia et des environs, la Vierge de Guadalupe étant vénérée comme la patronne de la ville. L'ermitage de la Vierge de Guadalupe à

Le port de Saint-Jean-de-Luz dans les années 1950

Le port de Saint-Jean-de-Luz dans les années 1950 était profondément ancré dans la tradition de la pêche, la pêche au thon était particulièrement importante à cette époque. Le thon, représentait l'une des principales ressources économiques locales. Les pêcheurs luziens partaient souvent en haute mer pour capturer ces thons, utilisant des techniques traditionnelles transmises de génération en génération. La pêche à la sardine et à l'anchois complétait cette activité, et ces poissons étaient soit vendus frais sur les marchés locaux, soit transformés dans les conserveries qui entouraient le port. Les conserveries de poisson jouaient un rôle clé dans l'économie de la région, embauchant de nombreuses personnes pour travailler à la préparation et à la mise en boîte des poissons. L’activité du port était aussi rythmée par les retours des bateaux de pêche, une scène emblématique du quotidien. Lorsque les bateaux rentraient, chargés de thons ou de sardines, les quais s'animaient

La Vieille Fontaine de Ciboure

La vieille fontaine de 1676, située à Ciboure, est un témoin historique précieux de la vie quotidienne d'autrefois. Cette structure en forme d'obélisque, haute de 2 mètres, a longtemps servi de source principale d'approvisionnement en eau pour les habitants du centre-ville, avant l'installation d'un système d'adduction d'eau moderne au XXe siècle. Bien que marquée par les ravages du temps et les bouleversements de l'histoire, elle conserve des armoiries endommagées qui rappellent son passé tumultueux. Inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1993, cette fontaine incarne le riche patrimoine culturel de Ciboure.

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