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Le village de Béhorléguy - Behorlegi

En Basse-Navarre, le village de Béhorléguy, dont le nom signifie "crête des juments," est mentionné pour la première fois au XIIIe siècle. Érigée en seigneurie, la commune ne comptait alors que deux maisons nobles. Elle fut ensuite élevée au rang de baronnie en 1393 par le roi de Navarre. Le village de Béhorléguy - Behorlegi Située à l'écart des grands axes de passage, la commune s'étend au fond d’un cirque de montagnes dominé par le pic de Béhorléguy. Au premier plan, se détache une colline verdoyante couronnée par la chapelle Sainte-Engrâce de Béhorléguy, ajoutant au paysage un charme empreint de sérénité. Le village de Béhorléguy - Behorlegi Les communes limitrophes sont Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Aussurucq, Hosta, Lecumberry, Mendive et Saint-Just-Ibarre. Le village de Béhorléguy - Behorlegi

Le curé de Gréciette en 1958

Jean Elissalde (Ascain 1883-Gréciette 1961), surnommé Zerbitzari , est un prêtre basque hors du commun. Polyglotte et passionné de sa culture, il traduit en basque de nombreux catéchismes et s’illustre par une riche production littéraire. Dans la revue Gure Herria , il publie proverbes, contes et fables, tandis que dans l’hebdomadaire Eskualduna , il anime une rubrique dédiée à la pelote basque. Pendant la Première Guerre mondiale, mobilisé, il devient reporter de guerre et relate son expérience dans LVII.a gerlan ( La 57e durant la guerre ). En 1930, il est élu académicien de la langue basque. Poète et auteur de bertsus tels que Bizi dadin euskara , il compose aussi des pièces de théâtre ( Gaxuxa, Mikolas, Bi gogorrak… ). Avec Piarres Lafitte, il fonde le journal Herria , contribuant activement à la préservation et à la diffusion de la langue basque. Il décède en 1961 à Mendionde, dans le quartier de Gréciette, où il officie comme c...

Légende : Les Gardiens Silencieux

Au cœur des paysages sauvages du Pays basque, les arbres têtards se dressent tels des sentinelles tordues, façonnées par les mains des hommes et le passage du temps. Leur silhouette, avec ses troncs noueux et ses branches épaisses, murmure une histoire ancienne, où le monde naturel et le surnaturel se rencontrent. Les anciens racontent qu'ils abritent des esprits gardiens de la nature, les Haritzak , veillant sur les pâturages et les ruisseaux environnants. Légende : Les Gardiens Silencieux : Les Arbres Têtards du Pays Basque Les villageois racontent que ces arbres abritent les Haritzak , des esprits bienveillants qui protègent les pâturages, les rivières et les forêts alentours. Les Haritzak préfèrent les arbres têtards à cause de leur forme particulière : leurs nœuds et leurs creux leur offrent des abris où ils peuvent se blottir pour échapper aux regards indiscrets. Lorsque la nuit tombe, et que le vent descend des montagnes, les Haritzak chuchoten...

La Maison Ravel à Ciboure

La Maison Ravel, également connue sous le nom de Maison San-Estebenia, est une demeure historique située à Ciboure. Cette maison porte le nom du célèbre compositeur Maurice Ravel, qui y est né le 7 mars 1875. De style hollandais, la maison fut construite par Esteban d'Etcheto, un armateur de Ciboure, et se trouve idéalement située sur le quai Ravel, offrant une vue imprenable sur le port de pêche de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz. Ciboure depuis Saint-Jean-de-Luz en 1912 La Maison Ravel, une imposante demeure de style hollandais, a été construite vers 1630 par Esteban d'Etcheto, un négociant et armateur originaire de la ville. Inspiré par l'architecture des maisons qu'il avait découvertes lors de ses voyages à Amsterdam, d'Etcheto décida de reproduire ce style distinctif dans sa propre demeure. Ciboure la maison Ravel au début du XXe siècle Cette maison, avec sa haute silhouette caractéristique et ses éléments architecturaux empruntés aux traditions hollandaises, se...

La croix et l'obélisque de Mouguerre

Le promontoire situé à l'écart du centre du village de Mouguerre - Mugerre , aujourd'hui désert de végétation et conservant un aspect sauvage, portait autrefois le nom d' Akelarre , un mot basque signifiant "lande du bouc". Ce terme évoque les lieux où, selon la mythologie basque et les récits de sorcellerie, les sorcières se réunissaient pour leurs sabbats, souvent sous l'apparence du bouc, symbole païen associé à la fertilité et au démon dans le folklore chrétien. La Croix et l'obélisque de Mouguerre Au XVIIe siècle , une traque acharnée fut menée contre les sorcières ou celles considérées comme telles. Les autorités ecclésiastiques, cherchant à effacer la mémoire de ces pratiques jugées hérétiques, décidèrent de rebaptiser ce lieu pour en changer la connotation sinistre. Depuis lors, il est connu sous le nom d’ Azerilarre , qui signifie "lande aux renards", remplaçant ainsi la figure du bouc par celle du renard, moins chargée de symbolisme ...

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