Autrefois, la transhumance rythmait la vie des bergers et des villages du Pays basque. Dès les premiers beaux jours du printemps, les troupeaux, principalement de brebis, quittaient les vallées verdoyantes pour gagner les estives, ces pâturages d’altitude où l’herbe était fraîche et abondante. Ce voyage saisonnier était bien plus qu'un simple déplacement : c'était un rituel ancestral, profondément ancré dans la culture basque.
La transhumance au cœur des traditions basques
À l’époque, la montée se faisait à pied. Hommes, femmes, enfants, et les chiens fidèles, accompagnaient les bêtes sur des sentiers escarpés. On partait à l'aube, dans une atmosphère empreinte de joie et de solennité. Les bergers s’installaient dans de modestes cabanes en pierre appelées cayolars, où ils passaient plusieurs mois à veiller sur les troupeaux, fabriquer du fromage, et entretenir une relation étroite avec la nature.
La transhumance au cœur des traditions basques
La transhumance était aussi un moment de solidarité entre villages. On échangeait des nouvelles, des conseils, et parfois même des chants traditionnels, les bertsoak, qui racontaient l’histoire des hommes et de leurs montagnes. C’était une vie rude, soumise aux caprices du climat, mais empreinte de liberté et de fierté.
La transhumance au cœur des traditions basques
La transhumance au cœur des traditions basques
Aujourd'hui, bien que les pratiques aient évolué, la mémoire de ces transhumances reste vive au Pays basque. Elles sont célébrées lors de fêtes locales, où l'on rend hommage à ceux qui ont fait vivre les montagnes au rythme de leurs pas et de leurs troupeaux.
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