Scaphandrier de l'Adour

Boucau scaphandrier sur les bords de l'Adour
En 1910, le fleuve Adour et le port de Bayonne étaient au cœur de l'activité maritime et industrielle. Les appontements, structures essentielles pour l’amarrage des navires et le transport des marchandises, nécessitaient un entretien constant. Parmi ceux qui effectuaient ce travail exigeant, François Dicharry occupait une place singulière.

Employé des Forges de l’Adour, François Dicharry était scaphandrier, un métier aussi fascinant que périlleux. Équipé d’un matériel lourd et encombrant, il plongeait dans les eaux troubles de l’Adour pour inspecter et réparer les infrastructures immergées. Relié à la surface par un tuyau d'air indispensable à sa respiration, chaque immersion dépendait de la précision et de la vigilance de l’équipe restée en surface. Une confiance absolue entre les membres de l’équipe était donc essentielle pour garantir sa sécurité.

Le travail de François Dicharry illustre non seulement l’ingéniosité technique de l’époque, mais aussi le courage et le dévouement de ces hommes qui œuvraient dans l’ombre pour assurer le bon fonctionnement des activités portuaires.

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