Les gorges de Kakuetta à Sainte-Engrâce

En 1906, Édouard-Alfred Martel, considéré comme le père de la spéléologie moderne, fut le premier à explorer les méandres des Gorges de Kakuetta. Connu pour ses nombreuses découvertes de sites souterrains à travers le monde, il révéla au grand public l’existence de ce joyau naturel.

Le moulin de Kakuetta au début des années 1920
Auparavant, seuls les contrebandiers et les habitants locaux connaissaient ce lieu isolé. Les bergers s’y rendaient pour apporter leur blé au moulin situé à l’entrée des gorges, jusqu’à sa destruction par les crues de 1937.

Le nom Kakuetta provient du terme basque kako, une variante de gako, signifiant « clé » ou « crochet », et évoque un lieu sinueux ou crochu. S’étendant sur près de quatre kilomètres, les gorges fascinent par leur géographie tourmentée et leur beauté sauvage.

Les Gorges de kakuetta au début des années 1920
Conscient de leur potentiel touristique, Édouard-Alfred Martel avait envisagé d’aménager le site avec des ponts et, pour certains passages, des barques. Cependant, les crues successives mirent un terme à ces projets, interrompant les visites pendant plusieurs années.

Les Gorges de kakuetta au début des années 1920

Les Gorges de kakuetta au début des années 1920

Les Gorges de kakuetta au début des années 1920
Ce n’est qu’en 1966 que la municipalité de Sainte-Engrâce entreprit l’aménagement des gorges sur un tronçon de 1,5 kilomètre pour permettre leur exploration. Avec une profondeur variant de 30 à 350 mètres, les Gorges de Kakuetta offrent des panoramas spectaculaires, notamment au niveau du Grand Étroit, où les parois s'approchent à quelques mètres l'une de l'autre.

La cascade de Kakuetta en 1975


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