Les armoiries de Bergouey-Viellenave

" Ecartelé au 1 d'azur à la croix de Saint Jacques cousue de gueules chargée en cœur d'une coquille renversée d'or ; au 2 d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur ; au 3 d'or à la vache passante de gueules ; au 4 d'azur au pont à trois arches d'or posé sur deux trangles ondées d'argent "

Ces armes ont été adoptées en 2002.

Vers 1040, Bergon Garcia de Gramont est apanagé des seigneuries de Viellenave de Gramont et de Bergouey. Le lion, symbole de suzeraineté et de puissance, évoque le seigneur du lieu.
A Viellenave, au bout du pont séparant les deux paroisses, à la maison Espitau face à l'église , était situé le prieuré Saint Jacques, bien sur à vocation jacquaire. Cette église du même nom, datant du XIII° siècle, est remarquable par son tympan à clé pendante. Elle servit de sépulture à Arnaud Guilhem de Gramont, qui y fut enterré au retour de Terre Sainte en 1279. Son squelette accompagné d'une dague et d'une épée, fut mis à jour lors de réparations en 1860 ; il fut replacé sous le maître autel. Les Gramont avaient sans doute contribué à son édification. Viellenave abrite également sur la colline La Mulari, les ruines du château primitif des Gramont. Vers 1040, Bergon Garcia de Gramont est apanagé des seigneuries de Viellenave de Gramont et de Bergouey. En 1203, Vivian II de Gramont, y prêtera hommage à Sanche le Fort, roi de Navarre ; son frère Brun de Gramont fera bâtir le château de Bidache vers la même époque.
Dans les armes communales, la croix de Saint Jacques et la coquille, présents au premier quartier, représentent bien sur le prieuré Saint Jacques (à ne pas confondre avec l'Ordre de Saint Jacques de l'Epée), la coquille étant pour les pèlerins. Le pont, qui figure sur le dernier quartier, est celui qui enjambe toujours la Bidouze, et qui dégage un charme incomparable. Il fut à l'origine construit par les Gramont ; ceux-ci y percevaient encore un péage à la fin du XVII° siècle. Le lion, symbole de suzeraineté, est celui que portait les Gramont. La vache nourricière et paisible, rappelle la vocation agricole, de cette contrée gasconne, notamment la culture du maïs.

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