Antoine d'Abbadie poursuit avec l'astronome Rodolphe Radeau la publication définitive de son ouvrage sur la géodésie de l'Éthiopie (1860 - 1873) et, en 1878, devient membre du Bureau des longitudes. Passionné d'astronomie, il édifie dans son château un observatoire qui constitue la plus vaste partie du bâtiment.
Des astronomes britanniques comme Sir George B. Airy et Richard C. Carrington assistent E. Duthoit dans la création de l’observatoire.
Le château-observatoire est animé par une équipe de six à huit scientifiques. L'observatoire est la dernière salle mise en place à la fin de la construction du château en 1879. La lunette méridienne, réalisée par W. Eichens, est unique car elle permet d’obtenir des mesures angulaires au 1/10 000e de grade près.
L'observatoire est aussi équipé pour détecter les légères secousses telluriques. Les scientifiques de la physique du globe continuent de s'intéresser à ces données. Dans la cave, un inclinomètre et un sismomètre au contact de la roche mesurent les variations de la verticale qui matérialisent l’élasticité et les déformations terrestres lors de secousses sismiques et des marées océaniques et terrestres. Antoine d’Abbadie y a fait installer deux nadiranes (de nadir, en opposition à zénith) : dans le parc (ancré à 8 mètres de profondeur sur 71 mètres de long), et à l’intérieur du château (la cuve est le seul vestige visible restée dans la cave du laboratoire).
A. d'Abbadie avait demandé que les recherches scientifiques s'y poursuivent et qu'un prêtre y assure les services religieux pour les villageois. En 1897, à la mort d'Antoine d'Abbadie, le château est légué à l'Académie des Sciences, toujours propriétaire. L'observatoire a fonctionné jusqu'en 1975.
Des astronomes britanniques comme Sir George B. Airy et Richard C. Carrington assistent E. Duthoit dans la création de l’observatoire.
Le château-observatoire est animé par une équipe de six à huit scientifiques. L'observatoire est la dernière salle mise en place à la fin de la construction du château en 1879. La lunette méridienne, réalisée par W. Eichens, est unique car elle permet d’obtenir des mesures angulaires au 1/10 000e de grade près.
L'observatoire est aussi équipé pour détecter les légères secousses telluriques. Les scientifiques de la physique du globe continuent de s'intéresser à ces données. Dans la cave, un inclinomètre et un sismomètre au contact de la roche mesurent les variations de la verticale qui matérialisent l’élasticité et les déformations terrestres lors de secousses sismiques et des marées océaniques et terrestres. Antoine d’Abbadie y a fait installer deux nadiranes (de nadir, en opposition à zénith) : dans le parc (ancré à 8 mètres de profondeur sur 71 mètres de long), et à l’intérieur du château (la cuve est le seul vestige visible restée dans la cave du laboratoire).
A. d'Abbadie avait demandé que les recherches scientifiques s'y poursuivent et qu'un prêtre y assure les services religieux pour les villageois. En 1897, à la mort d'Antoine d'Abbadie, le château est légué à l'Académie des Sciences, toujours propriétaire. L'observatoire a fonctionné jusqu'en 1975.
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