Le dicton et l'histoire du jour : les débuts du tourisme à Biarritz

"Herrialde guzietan toki onak badira, 
bainan bihotzak dio : "Zoak Euskal Herria"
(Dans chaque pays, on trouve de beaux endroits, 
mais le coeur vous dit : "Allez au Pays basque")



En peu de temps, Biarritz est devenue une ville où les petites maisons côtoient des hôtels monumentaux.
On comptait 366 maisons en 1851, on recense 4.764 en 1872.


Cette fièvre de construction se signale par un mélange étonnant de styles. Chacun fait bâtir sa villa en fonction de ses goûts personnels.


Les édifices religieux ne sont pas oubliées. Une église anglicane est achevée en 1876, une église orthodoxe en 1892, une synagogue en 1904. L'église St Charles est terminé en 1908.


La foi semble faire bon ménage avec l'argent. On ne compte pas moins de 7 établissements bancaires, des commerces de luxe, des magasins modernes comme Biarritz Bonheur, créé en 1894.





Les moyens de transport se modernisent. La ligne de tramway reliant Bayonne à Biarritz transporte 555.000 voyageurs pour la seule année 1878. 


La Compagnie du Midi décide alors la construction d'une gare sur la place de la liberté actuelle place Clemenceau. L'inauguration eu lieu en 1890.

Le développement de la clientèle au XIXè siècle se traduisit également par l'apparition d'une saison hivernale, du fait du climat très tempéré de la Côte Basque. Le thermalisme est à la mode.
En 1893, les Thermes Salins construits sur l'ancien domaine impérial, ouvrent leurs portes.

Biarritz faisait partie de cet art de vivre. Outre la douceur du climat, l'endroit offre un cadre majestueux de rochers et de récifs sur lesquels se brise l'océan. Les plages sont de sable fin et sans galets.

Sacha Guitry pourra affirmer "on se prend à hésiter entre 2 plages, l'une d'entre elles est toujours Biarritz !"

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