En Basse Navarre entre Hasparren et La Bastide Clairence le village d'Ayherre (Aiherra en basque).
Selon Jean-Baptiste Orpustan, le toponyme provient du basque ailherr (penchant), donnant donc "lien en pente".
Le toponyme Ayherre apparaît sous les formes sancti petri de ilarre (1236), San Per de Aiherre (1321, titres de la Camara de Comptos), ayherra (1344), ayheRe (1350), Ajarra (1513, titres de Pampelune), Ahyerie (1754, collations du diocèse de Bayonne) et Aiherre (1793 ou an II).
Le 18 mars 1450, le Labourd revint à la couronne française, après la signature du traité de paix au château de Belzunce à Ayherre, marquant la fin de l'influence anglaise dans la région. Ce jour-là les représentants du Labourd firent leur soumission, et moyennant le paiement de 2 000 écus d'or, garanti par la rétention de dix otages, ils purent conserver leurs privilèges.
"
Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à deux vaches passantes d'or rangées en
pal, accornées, colletées et clarinées d'azur ; au 2 d'argent à un chêne
arraché au naturel ; au 3 d'azur à l'hydre d'argent à trois têtes "
Selon Jean-Baptiste Orpustan, le toponyme provient du basque ailherr (penchant), donnant donc "lien en pente".
Le toponyme Ayherre apparaît sous les formes sancti petri de ilarre (1236), San Per de Aiherre (1321, titres de la Camara de Comptos), ayherra (1344), ayheRe (1350), Ajarra (1513, titres de Pampelune), Ahyerie (1754, collations du diocèse de Bayonne) et Aiherre (1793 ou an II).
Le 18 mars 1450, le Labourd revint à la couronne française, après la signature du traité de paix au château de Belzunce à Ayherre, marquant la fin de l'influence anglaise dans la région. Ce jour-là les représentants du Labourd firent leur soumission, et moyennant le paiement de 2 000 écus d'or, garanti par la rétention de dix otages, ils purent conserver leurs privilèges.
Le château de Belzunce |
Les habitants du village d'Ayherre sont Aihertar.
Ces armes ont été adoptées par la commune en 2001.
Ce
sont celles des seigneurs de Belzunce, famille noble navarraise qui
apparaissent à Ayherre vers 1275. Ils portaient à cette époque un sceau
avec " une vache passante ". Gracie Arnaud utilisera en 1276 " une vache
colletée et clarinée accompagnée en pointe de deux coquilles ", peut
être à la suite de la croisade à laquelle il participe en 1270 aux côtés
de Saint Louis et Thibaut II , roi de Navarre. En 1387, le sceau
devient " deux vaches passantes l'une sur l'autre " ; la vache évoquant
la capacité nourricière de la terre.
Dans
les armes des Belzunce, selon l'historien basque J. de Jaurgain, l' "
arbre au naturel " est de Pagandure, maison noble de Macaye et l' "
hydre " est de Lissague, autre maison noble de Saint Pierre d'Irube ;
pourtant les armes de Pagandure et de Lissague nous sont inconnues par
ailleurs. Pour d'autres, l'hydre fait référence à une légende : vers
1407, un combat aurait opposé dans une grotte près de Lissague Gracie
Arnaud III de Belzunce à un dragon qui dévorait hommes et bêtes. Le
chevalier terrassera le monstre, mais ne survécut pas à cet
affrontement.
Saint Pierre d'Ayherre, vaste paroisse située en Arberoue, est citée en 1249 (San Per de Aiherre 1321, Ajarra 1513, Ahyerie 1754). C'est sur des terres d'Ayherre que fut fondée Labastide Clairence en 1312.
Saint Pierre d'Ayherre, vaste paroisse située en Arberoue, est citée en 1249 (San Per de Aiherre 1321, Ajarra 1513, Ahyerie 1754). C'est sur des terres d'Ayherre que fut fondée Labastide Clairence en 1312.
Les
Belzunce deviennent seigneurs de Pagandure vers 1279 et de Lissague
vers 1380. Leurs armes ci-dessus ne nous sont connues que vers la fin du
XV° siècle, mais elles pourraient être antérieures, accréditant ainsi
le caractère d'alliance de ces armes.
C'est
sans doute Garcie Arnaud II, bailli de Labastide Clairence en 1321, qui
construit le château d'Ayherre, gigantesque pour l'époque, à la mesure
de ses prestigieux seigneurs. Les Belzunce abandonneront le château
d'Ayherre pour celui de Méharin, lors du mariage de Armand II de
Belzunce avec Marie de Méharin en 1600. A cette date le château
d'Ayherre était en très mauvais état, les fenêtres à meneaux datent du
XVI° siècle, mais les moyens financiers manquaient pour une
réhabilitation et c'est sans doute Jean V, le père de Armand II, mort
vers 1630, qui sera le dernier occupant de l'imposant château .
Si
l'on retrouve dans l'arbre la force (il résiste aux éléments) et
l'immortalité (il se régénère tous les ans), la présence de l'hydre à
connotation maléfique interpelle. La mythologie grecque nous apprend que
pour chaque tête coupée sur ce serpent monstrueux deux autres
repoussaient ; on préfère en déduire pour l'homme une propension à
renaître et à puiser sous les coups et dans les épreuves une
détermination décuplée, ainsi nourrie par les épreuves.
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