Bayonne d'hier à aujourd'hui

Le quartier Saint-Léon doit son nom à la légende du patron de la ville. Il est martyrisé par les Normands et la croyance veut qu'on le vit porter sa tête sous le bras après sa décapitation.




A la fin du du XIX, Bayonne s'est découvert une passion pour la bicyclette. La municipalité poussée par l'enthousiasme des amateurs, crée en 1895 un des tout premiers vélodromes de France, le vélodrome des Glacis.










Le système défensif de la ville intègre un bastion en avant de la porte d'Espagne.













A quelques centaines de mètres de la vue ci-dessus, se dresse la monumentale porte d'Espagne, datant de la fin du XVIIIe siècle.

Dans le grand élan de statuomanie qui caractérise la Troisième République, Bayonne décide d’élever une statue à un enfant du pays dont la popularité est immense, le cardinal Lavigerie.
Le cardinal Lavigerie est né à Bayonne en 1825 et mort à Alger en 1892. Lorsque sa ville natale décide de lui rendre hommage, la place du Réduit est choisie pour accueillir la statue du grand homme.
Le comité chargé du projet est dirigé par Léon Bonnat. Il fait appel au célèbre sculpteur Alexandre Falguière. À l’arrivée de la statue à Bayonne, elle est entreposée dans un local en attendant que les travaux d’arasement de la place soient terminés.
Lorsque la statue peut être installée, en 1909, la municipalité a changé de couleur politique. La polémique autour de la loi de Séparation de l’Eglise et de l’État est loin d’être apaisée. Le nouveau maire, le radical Joseph Garat, ne souhaite pas participer à l’inauguration d’un monument à la gloire d’un membre du clergé. L’œuvre est donc inaugurée à la sauvette pendant la nuit du 28 juillet 1909.

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