La Côte basque : Hondarribia

Au pied du Jazkibel sur l'embouchure de la Bidassoa face à Hendaye, Fontarrabie (nom officiel en basque : Hondarribia; en espagnol : Fuenterrabía).








Le nom de la ville est attesté sous diverses formes au cours des siècles : Hundarribia, Ondarribia, Ondarrabia. La plus ancienne mention écrite date du XIIe siècle, tandis que la forme actuelle apparaît pour la première fois dans un document de la fin du XVIIIe siècle.



 Les découvertes archéologiques dans la baie de Fontarrabie attestent que le port existait à l'époque romaine. La ville est citée en 1150 dans la charte de ville accordée à Saint-Sébastien par le roi de Navarre Sanche le Sage. La charte de ville fut concédée à Fontarrabie par le roi de Castille Alphonse VIII en 1203, avec les coutumes de Saint-Sébastien. Unie à la couronne de Castille avec le Guipuscoa, la cité fut fortifiée en 1200 et eut, dans son histoire, à subir de nombreux sièges et assauts, dont le plus célèbre est celui des Français en 1638, à la suite de quoi, Fontarrabie reçut le titre de « ville très loyale et très valeureuse », en plus de celui de « ville très noble et très loyale » qu'elle possédait déjà. Son titre actuel est : "Très noble, très loyale, très valeureuse et toujours très fidèle".






Hondarribia est toujours un port de pêche actif, l'un des plus grands du Guipuscoa avec celui de Getaria.
Le port de pêche de Hondarribia est géré par la Confrérie de Mareantes de San Pedro, confrérie de pêcheurs dont l'origine remonte à 1321.



 Fontarrabie a deux quartiers historiques qui forment la partie la plus ancienne et monumentale de son centre urbain :
  • Le Vieux Centre qui correspond au centre historique fortifié. C'est un ensemble de bâtiments d'un grand intérêt artistique et historique. Vivent ici plus de 1 500 personnes.
  • Le quartier de la Marine ou du Port, qui est l'ancien quartier des pêcheurs situé hors de l'enceinte et qui présente une architecture à caractère populaire avec des maisons traditionnelles de pêcheurs de couleurs vives.

Commentaires