Au dessus du Port des pêcheurs le plateau de l'Atalaye (En Basque, Atalaye signifie "promontoire") où les marins biarrots guettaient le passage des baleines.
Au XIXe siècle on pouvaient encore voir les ruines du fort de Ferragus (ou de Belay) construit au XIIe siècle lorsque les anglais régnaient sur l'Aquitaine et le Labourd à la suite du mariage d'Aliénor avec Henri Plantagenêt. On dit que le fort fut construit sur les restes d'un ouvrage romain.
La Tour dite improprement la *Humade dernier vestige du fort de Ferragus (de son vrai nom, La Haillé le feu ou brasier en gascon, détruit en 1943 par les Allemands).
Les marins retenus à terre par l'âge y montaient la garde. Lorsqu'ils prévoyaient que le retour au port serait trop dangereux, ils y enflammaient des faisceaux de paille humide. La fumée noire avertissait les pêcheurs qui mettaient alors le cap sur Guéthary ou Socoa.
*la première, la vraie, la seule tour de la Humade se dressait depuis 1621 sur la colline d'en face, au-dessus de la Villa Belza.
*la première, la vraie, la seule tour de la Humade se dressait depuis 1621 sur la colline d'en face, au-dessus de la Villa Belza.
La Tour la Humade dernier vestige du fort de Ferragus détruit en 1943 par les Allemands pour y construire un blockhaus.
La Perspective et l'Atalaye après le bombardement de Biarritz
Vers 1760, les pêcheurs formaient une association ayant pour but le sauvetage. La commune mit à leur disposition un terrain sur lequel ils installèrent un magasin pour leur provision de combustibles et une maisonnette.
Louise Moussempès née Million est la dernière occupante de la chaumière à avoir alimenté le feu de la tour. Fille de marin-pêcheur sauveteur, marchande de marée, très liée au syndicat des marins du port, elle connaissait tout le monde et tout le monde la connaissait.
En remplacement de l'ancien télégraphe Chappe, fut monté en 1860 un sémaphore, ou mât de signaux pour la télégraphie nautique universelle.
La tour de la Humade d'hier à aujourd'hui
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