En 1866, Arnaud Detroyat, decouvre un abri sous roche du Magdalénien dans la propriété Belle-Fontaine de Mousserolles sur une terrasse dominant la Nive, mettant au jour des nucléus, grattoirs et autres perçoirs. Ces spécimens furent exposés en 1867 à l'exposition universelle, puis transférés au musée de Saint-Germain-en-Laye.
En 1872, c’est M. Proisy qui signale les traces d'un autre peuplement préhistorique sur le plateau du Basté, qu’Arnaud Detroyat décrit alors : « sur ce plateau, non loin de l’église de Saint-Pierre-d’Irube, en face du beau panorama qu’offre la vallée de la Nive dominée par les montagnes de Cambo et de Sare, les silex taillés abondent… La charrue les ramène à la surface… Cette station est de l’époque magdalénienne… Elle m’a livré plusieurs grattoirs très retaillés sur une face, une hachette remarquable, une dent de cheval percée, une coquille de cardium percée, de beaux nucléus, et une quantité considérable d’éclats plus ou moins travaillés ».
La station du Basté, située sur un plateau sur lequel s’étend aujourd’hui le lotissement éponyme, fit l’objet de fouilles successives. Émile Daguin, professeur au lycée de Bayonne, y trouva 59 objets en 1900.
En 1966, des fouilles systématiques furent entreprises par le professeur Chauchat de la faculté de Bordeaux. Elles mirent en évidence la présence de peuplements du Paléolithique moyen et du Paléolithique supérieur, c’est-à-dire de 100 000 à 9 000 ans avant notre ère.
Au cours du Moyen-Age, le premier peuplement signalé porte le nom d'Iruber.
En 1122 le duc d'Aquitaine Guillaume IX de Poitiers accorda à l'évêque Raymond de Martres le droit de fonder, avec l'appui du Vicomte Bertrand, des établissements agricoles en Labourd. Il semble que ce soit à cette époque que fut fondé le premier peuplement à Iruber
(qui provient de "iruberri" qui se traduit par "ville neuve").
Les premiers seigneurs de Iruber sont nommés à diverses reprises dans le Livre d'Or de Bayonne et le cartulaire de la cathédrale. Malgré ces mentions, il est toutefois difficile de préciser la généalogie des seigneurs de Iruber. Cependant, il est certain que ces seigneurs adoptent le nom de leur maison (Lissague) dès le XIIIe siècle.
Les ressources de ces premiers barons sont, pour l'essentiel, composées de la dîme et attestent de leurs conditions modestes. Iruber, paroisse attestée dès 1249, deviendra Saint-Pierre-d'Irube vers 1400, le nom basque de la commune est Hiriburu qui signifie littéralement "au bout de la ville", Saint-Pierre est le saint patron à qui est dédié l'église.
C'est à cette période que le premier chiffre de recensement de la population
de Saint- Pierre-d'Irube est connu. Il nous est donné par Salvat de Lespès de Hureaux, lieutenant Civil et Criminel du Sénéchal des Lannes à Bayonne en 1718.
La population se composait de 480 habitants pour 80 maisons.
La commune comprenait quatre quartiers ruraux qui sont Ametzondo, Karrika, Mizpirabakoitz, Baratahegi.
Le quartier de Mousserolles, dans les faubourgs de Bayonne, fut pendant longtemps le théâtre d'une bataille d'influence entre Saint Pierre d'Irube et Bayonne pour le contrôle de sa juridiction durant quatre siècles. Cet épilogue fut définitivement réglé par l'arrêté préfectoral du 17 janvier 1832 rattachant Mousserolles à la ville de Bayonne.
Les habitants sont appelés les Saints-Pierrots ou Hiriburutars en basque.
Sources : mairie de Saint Pierre d'Irube & Dictionnaire des noms de lieux du 64 de Brigitte Jobbé-Duval.
En 1872, c’est M. Proisy qui signale les traces d'un autre peuplement préhistorique sur le plateau du Basté, qu’Arnaud Detroyat décrit alors : « sur ce plateau, non loin de l’église de Saint-Pierre-d’Irube, en face du beau panorama qu’offre la vallée de la Nive dominée par les montagnes de Cambo et de Sare, les silex taillés abondent… La charrue les ramène à la surface… Cette station est de l’époque magdalénienne… Elle m’a livré plusieurs grattoirs très retaillés sur une face, une hachette remarquable, une dent de cheval percée, une coquille de cardium percée, de beaux nucléus, et une quantité considérable d’éclats plus ou moins travaillés ».
La station du Basté, située sur un plateau sur lequel s’étend aujourd’hui le lotissement éponyme, fit l’objet de fouilles successives. Émile Daguin, professeur au lycée de Bayonne, y trouva 59 objets en 1900.
En 1966, des fouilles systématiques furent entreprises par le professeur Chauchat de la faculté de Bordeaux. Elles mirent en évidence la présence de peuplements du Paléolithique moyen et du Paléolithique supérieur, c’est-à-dire de 100 000 à 9 000 ans avant notre ère.
Au cours du Moyen-Age, le premier peuplement signalé porte le nom d'Iruber.
En 1122 le duc d'Aquitaine Guillaume IX de Poitiers accorda à l'évêque Raymond de Martres le droit de fonder, avec l'appui du Vicomte Bertrand, des établissements agricoles en Labourd. Il semble que ce soit à cette époque que fut fondé le premier peuplement à Iruber
(qui provient de "iruberri" qui se traduit par "ville neuve").
Les premiers seigneurs de Iruber sont nommés à diverses reprises dans le Livre d'Or de Bayonne et le cartulaire de la cathédrale. Malgré ces mentions, il est toutefois difficile de préciser la généalogie des seigneurs de Iruber. Cependant, il est certain que ces seigneurs adoptent le nom de leur maison (Lissague) dès le XIIIe siècle.
Les ressources de ces premiers barons sont, pour l'essentiel, composées de la dîme et attestent de leurs conditions modestes. Iruber, paroisse attestée dès 1249, deviendra Saint-Pierre-d'Irube vers 1400, le nom basque de la commune est Hiriburu qui signifie littéralement "au bout de la ville", Saint-Pierre est le saint patron à qui est dédié l'église.
C'est à cette période que le premier chiffre de recensement de la population
de Saint- Pierre-d'Irube est connu. Il nous est donné par Salvat de Lespès de Hureaux, lieutenant Civil et Criminel du Sénéchal des Lannes à Bayonne en 1718.
La population se composait de 480 habitants pour 80 maisons.
La commune comprenait quatre quartiers ruraux qui sont Ametzondo, Karrika, Mizpirabakoitz, Baratahegi.
Le quartier de Mousserolles, dans les faubourgs de Bayonne, fut pendant longtemps le théâtre d'une bataille d'influence entre Saint Pierre d'Irube et Bayonne pour le contrôle de sa juridiction durant quatre siècles. Cet épilogue fut définitivement réglé par l'arrêté préfectoral du 17 janvier 1832 rattachant Mousserolles à la ville de Bayonne.
Les habitants sont appelés les Saints-Pierrots ou Hiriburutars en basque.
Sources : mairie de Saint Pierre d'Irube & Dictionnaire des noms de lieux du 64 de Brigitte Jobbé-Duval.
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